chant3

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
Prochaine révisionLes deux révisions suivantes
chant3 [2017/01/28 01:23] Timothée Léchotchant3 [2017/01/28 01:55] Timothée Léchot
Ligne 67: Ligne 67:
 \\ <BOOKMARK:v056>[[3-056|056]]<tab> Et roula le chaos sur les débris du monde. \\ <BOOKMARK:v056>[[3-056|056]]<tab> Et roula le chaos sur les débris du monde.
 \\ <BOOKMARK:v057>[[3-057|057]]<tab> De là ces grands amas dans la terre enfermés, \\ <BOOKMARK:v057>[[3-057|057]]<tab> De là ces grands amas dans la terre enfermés,
-\\ <BOOKMARK:v058>[[3-058|058]]<tab> Ces bois, noirs aliments des volcans enflammés[(Ces bois, noirs aliments des volcants enflammés. \\ \\ !!On!! a voulu renfermer dans l'expression la plus succincte les différentes matières que la nature emploie pour l'entretien des feux volcaniques. Il paroit néanmoins, par les expériences de plusieurs physiciens célèbres, que les bois et tous les végétaux fossiles ne sont pas les seules matières propres à entretenir les feux souterrains. Lemery, Homberg, Newton, Hoffmann et Boerhaave ont obtenu, par le mélange du soufre, du fer et de l'eau, des effets à-peu-près semblables aux feux qui embrasent les volcans. Ces expériences, présentant en petit les mêmes résultats que la nature produit en grand, doivent [...\\ \\ )],+\\ <BOOKMARK:v058>[[3-058|058]]<tab> Ces bois, noirs aliments des volcans enflammés[(Ces bois, noirs aliments des volcants enflammés. \\ \\ !!On!! a voulu renfermer dans lexpression la plus succincte les différentes matières que la nature emploie pour lentretien des feux volcaniques. Il paroit néanmoins, par les expériences de plusieurs physiciens célèbres, que les bois et tous les végétaux fossiles ne sont pas les seules matières propres à entretenir les feux souterrains. Lemery, Homberg, Newton, Hoffmann et Boerhaave ont obtenu, par le mélange du soufre, du fer et de leau, des effets à-peu-près semblables aux feux qui embrasent les volcans. Ces expériences, présentant en petit les mêmes résultats que la nature produit en grand, doivent au moins faire soupçonner que les bois noirs, les charbons de pierre, etcne sont pas les seules matières que la nature puisse employer pour alimenter le foyer des volcans, sur-tout si l’on fait attention que la terre renferme des amas considérables de pyrites sulfureuses et ferrugineuses qui n’ont besoin que du concours de l’eau pour s’enflammerSi l’on observe que l’acide vitriolique, se combinant avec le fer, produit une grande chaleur, et beaucoup d’air inflammable que mille circonstances peuvent allumer, il sera bien évident que ces feux produits sans l’entremise d’aucune substance végétale pourroient causer les plus terribles explosions, soit en vaporisant l’eau, soit en dilatant l’air atmosphérique, qui, selon M. Hales, se trouve concentré dans les pyrites vitrioliques ou sulfureuses, dans la proportion de 1 à 83. Si on ajoute à ces réflexions celles de Spallanzani sur le même sujet, on doutera au moins que le foyer des volcans soit alimenté par des végétaux fossiles. \\ \\ )],
 \\ <BOOKMARK:v059>[[3-059|059]]<tab> Et ces énormes lits, ces couches intestines,  \\ <BOOKMARK:v059>[[3-059|059]]<tab> Et ces énormes lits, ces couches intestines, 
 \\ <BOOKMARK:v060>[[3-060|060]]<tab> Qui d’un monde sur l’autre entassent les ruines. \\ <BOOKMARK:v060>[[3-060|060]]<tab> Qui d’un monde sur l’autre entassent les ruines.
Ligne 86: Ligne 86:
 \\ <BOOKMARK:v074>[[3-074|074]]<tab> Non brisés par des chocs, non dissous par les eaux, \\ <BOOKMARK:v074>[[3-074|074]]<tab> Non brisés par des chocs, non dissous par les eaux,
 \\ <BOOKMARK:v075>[[3-075|075]]<tab> Mais dans leur forme pure. En vain leurs caractères \\ <BOOKMARK:v075>[[3-075|075]]<tab> Mais dans leur forme pure. En vain leurs caractères
-\\ <BOOKMARK:v076>[[3-076|076]]<tab> Semblent offrir aux yeux des plantes étrangères[(1234567890 \\ \\ )]+\\ <BOOKMARK:v076>[[3-076|076]]<tab> Semblent offrir aux yeux des plantes étrangères[(Semblent offrir aux yeux des plantes étrangères. \\ \\ Les empreintes que l’on trouve dans nos climats sur les schistes, qui sont le toit des couches de charbon de pierre, appartiennent évidemment à des plantes qui nous sont étrangères aujourd’hui : il s’y trouve, par exemple, des calamites, des écorces de palmiers de la forme la plus variée et la plus curieuse ; si l’on y rencontre quelquefois des empreintes qui ressemblent à nos fougères, c’est que dans cette classe extrêmement nombreuse il est un grand nombre d’espèces exotiques échappées aux recherches des Plumier, des Rumph, des Petiver, et dont l’œil exercé du botaniste ne peut qu’à peine, après une comparaison longue et bien suivie, distinguer les empreintes de celles des plantes de nos climats. Dans les mémoires de l’académie de 1782, Daubenton cite des schistes dont les impressions lui ont paru provenir de plantes croissant dans le pays. Lemonnier, dans ses Observations d’histoire naturelle, croit avoir reconnu l’//osmunda regalis// sur un schiste d’une houillère d’Auvergne  ; mais ces observations ne sont pas convaincantes. Dans les mines de charbon de pierre du val de Villé  les empreintes de feuilles verticillées sont beaucoup plus fréquentes que celles de plantes dorsifères. Il y auroit cependant de la témérité à assurer qu’elles sont de l’espèce du caille-lait de nos contrées : il est plus probable que l’une des empreintes venant de Taninge en Faucigni, que M. Tingry a décrites dans le premier volume des Transactions de la société linnéenne de Londres, est l’//aspleniven nodosum// de l’Amérique méridionale ; et il existe un si grand nombre d’empreintes qui diffèrent entièrement de nos plantes, que l’on est forcé de les rapporter à une époque où le climat et les productions de notre pays différoient de ce qu’ils sont aujourd’hui. Les belles écorces de palmier, si variées, qui se trouvent sur-tout dans les schistes de Duttweiler près de Saarbrücken, fournissent un fait de plus à l’appui de cette assertion. Pour fixer son opinion sur cette matière, on consultera avec fruit l’ouvrage de Moraud sur les charbons de pierre, l’//Herbarium diluvianum// de Scheuchzer, la //Silesia subterranea// de Volckmann, et la belle suite d’empreintes que Mylius a publiées dans l’ouvrage intitulé //Memorabilia Saxoniæ subterranea//\\ \\ )]
 \\ <BOOKMARK:v077>[[3-077|077]]<tab> Que des fleuves, des lacs, et des mers en courroux, \\ <BOOKMARK:v077>[[3-077|077]]<tab> Que des fleuves, des lacs, et des mers en courroux,
 \\ <BOOKMARK:v078>[[3-078|078]]<tab> Le roulement affreux apporta parmi nous : \\ <BOOKMARK:v078>[[3-078|078]]<tab> Le roulement affreux apporta parmi nous :
Ligne 104: Ligne 104:
 \\ <BOOKMARK:v091>[[3-091|091]]<tab> Dans les concavités de ces roches profondes, \\ <BOOKMARK:v091>[[3-091|091]]<tab> Dans les concavités de ces roches profondes,
 \\ <BOOKMARK:v092>[[3-092|092]]<tab> Où des fleuves futurs l’air déposoit les ondes, \\ <BOOKMARK:v092>[[3-092|092]]<tab> Où des fleuves futurs l’air déposoit les ondes,
-\\ <BOOKMARK:v093>[[3-093|093]]<tab> L’eau, parmi les rochers se filtrant[4] lentement,+\\ <BOOKMARK:v093>[[3-093|093]]<tab> L’eau, parmi les rochers se filtrant lentement,
 \\ <BOOKMARK:v094>[[3-094|094]]<tab> De ces grands réservoirs mina le fondement : \\ <BOOKMARK:v094>[[3-094|094]]<tab> De ces grands réservoirs mina le fondement :
 \\ <BOOKMARK:v095>[[3-095|095]]<tab> Les voûtes, tout-à-coup à grand bruit écroulées, \\ <BOOKMARK:v095>[[3-095|095]]<tab> Les voûtes, tout-à-coup à grand bruit écroulées,
Ligne 432: Ligne 432:
 \\ <BOOKMARK:v404>[[3-404|404]]<tab> Vous dirigez vers eux vos douces promenades, \\ <BOOKMARK:v404>[[3-404|404]]<tab> Vous dirigez vers eux vos douces promenades,
 \\ <BOOKMARK:v405>[[3-405|405]]<tab> Soit que vous parcouriez les coteaux de Marli, \\ <BOOKMARK:v405>[[3-405|405]]<tab> Soit que vous parcouriez les coteaux de Marli,
-\\ <BOOKMARK:v406>[[3-406|406]]<tab> Ou le riche Meudon, ou le frais Chantilli[14].+\\ <BOOKMARK:v406>[[3-406|406]]<tab> Ou le riche Meudon, ou le frais Chantilli.
 \\  \\
 \\ <BOOKMARK:v407>[[3-407|407]]<tab> Et voulez-vous encore embellir le voyage ? \\ <BOOKMARK:v407>[[3-407|407]]<tab> Et voulez-vous encore embellir le voyage ?
Ligne 690: Ligne 690:
 \\ <BOOKMARK:v649>[[3-649|649]]<tab> Ou déranger gaîment par mille bonds divers \\ <BOOKMARK:v649>[[3-649|649]]<tab> Ou déranger gaîment par mille bonds divers
 \\ <BOOKMARK:v650>[[3-650|650]]<tab> Et la plume et la main qui t’adressa ces vers. \\ <BOOKMARK:v650>[[3-650|650]]<tab> Et la plume et la main qui t’adressa ces vers.
 +\\
 +\\ <tab><tab><tab><tab>FIN DU TROISIÈME CHANT.
 +\\
 +\\