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 ===== Présentation du texte ===== ===== Présentation du texte =====
  
-Comme l'Académie française, l'académie toulousaine des [[recueiljeuxfloraux|Jeux floraux]] consacre des **nécrologies laudatrices** à ses membres après leurs décès, genre dans lequel se range cet "Éloge de M. l'abbé Reyniès de Rozières", prononcé en 1821 par [[carre|Pierre-Laurent Carré]][(Pierre-Laurent Carré, "Éloge de M. l'abbé Reyniès de Rozières, prononcé dans la Séance publique du 15 juillet 1821", //Recueil de l'Académie des jeux floraux//, 1822, p.23-28.)]. +Comme l'Académie française, l'académie toulousaine des [[recueiljeuxfloraux|Jeux floraux]] consacre des **nécrologies laudatrices** à ses membres après leurs décès, genre dans lequel se range cet "Éloge de M. l'abbé Reyniès de Rozières", prononcé en 1821 par [[carre|Pierre-Laurent Carré]][(Pierre-Laurent Carré, "Éloge de M. l'abbé Reyniès de Rozières, prononcé dans la Séance publique du 15 juillet 1821", //Recueil de l'Académie des jeux floraux//, 1822, p.(nbsp)23-28.)]. 
  
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 Vous connaissez l'usage établi chez ces bons Helvétiens, chez ce peuple vertueux et paisible dont on a dit que //l'aigle et l'homme libre// chérissaient //la demeure//. Lorsqu'ils viennent de perdre un parent, ou un ami tendrement aimé, ils s'empressent de semer des fleurs sur sa tombe\ ; et là chaque printemps, ils viennent respirer dans le parfum d'une rose, l'âme de celui qui leur fut si cher. Ce culte ingénieux et tendre, ce culte auquel sourit la nature, il me semble que l'Académie le renouvelle dans ses éloges funèbres. C'est un parterre où tout respire la plus touchante mélancolie, et où chacun peut lire la fragilité des choses humaines et le bonheur de laisser après soi de justes regrets. Vous connaissez l'usage établi chez ces bons Helvétiens, chez ce peuple vertueux et paisible dont on a dit que //l'aigle et l'homme libre// chérissaient //la demeure//. Lorsqu'ils viennent de perdre un parent, ou un ami tendrement aimé, ils s'empressent de semer des fleurs sur sa tombe\ ; et là chaque printemps, ils viennent respirer dans le parfum d'une rose, l'âme de celui qui leur fut si cher. Ce culte ingénieux et tendre, ce culte auquel sourit la nature, il me semble que l'Académie le renouvelle dans ses éloges funèbres. C'est un parterre où tout respire la plus touchante mélancolie, et où chacun peut lire la fragilité des choses humaines et le bonheur de laisser après soi de justes regrets.
  
-Tels sont ceux que nous fait éprouver le confrère l'objet de cet éloge[(Carré, "Éloge de M. l'abbé Reyniès de Rozières", p.23-24.)]. +Tels sont ceux que nous fait éprouver le confrère l'objet de cet éloge[(Carré, "Éloge de M. l'abbé Reyniès de Rozières", p.(nbsp)23-24.)]. 
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