A mesure qu'il [Manesse] réunissait des matériaux pour son grand traité sur les œufs d'oiseaux, il complétait de vastes collections d'histoire naturelle\ ; c'est en y travaillant qu'il composa son //Traité sur la manière d'empailler et de conserver les animaux, les pelleteries et les laines//, ouvrage qu'il dédia à M. //Daubenton//, en reconnaissance des leçons et de l'accueil qu'il en avait reçus [à Paris], et qui fut soumis à l'Académie des sciences en 1786. Le 30 août de cette année, une commission composée de MM. Daubenton, Vicq d'Azir et Fourcroy, fut chargée d'en rendre compte à l'Académie\ ; ce dernier fit un rapport favorable et même élogieux sur l'œuvre de l'abbé Manesse, rapport certifié par le marquis de Condorcet le 4 septembre 1796, et imprimé en tête du livre qui parut à Paris, chez Guillot, libraire de Monsieur, en 1787, in- 12 de 16 et 196 pages. Cet ouvrage eut un grand succès parmi les naturalistes, qui en font encore du cas. L'abbé Delille le cite dans les notes de son //Homme des Champs//, à la suite des vers suivants, où il parle des animaux empaillés | A mesure qu'il [Manesse] réunissait des matériaux pour son grand traité sur les œufs d'oiseaux, il complétait de vastes collections d'histoire naturelle\ ; c'est en y travaillant qu'il composa son //Traité sur la manière d'empailler et de conserver les animaux, les pelleteries et les laines//, ouvrage qu'il dédia à M. //Daubenton//, en reconnaissance des leçons et de l'accueil qu'il en avait reçus [à Paris], et qui fut soumis à l'Académie des sciences en 1786. Le 30 août de cette année, une commission composée de MM. Daubenton, Vicq d'Azir et Fourcroy, fut chargée d'en rendre compte à l'Académie(nbsp); ce dernier fit un rapport favorable et même élogieux sur l'œuvre de l'abbé Manesse, rapport certifié par le marquis de Condorcet le 4 septembre 1796, et imprimé en tête du livre qui parut à Paris, chez Guillot, libraire de Monsieur, en 1787, in- 12 de 16 et 196 pages. Cet ouvrage eut un grand succès parmi les naturalistes, qui en font encore du cas. L'abbé Delille le cite dans les notes de son //Homme des Champs//, à la suite des vers suivants, où il parle des animaux empaillés |